La naissance du motif
Avant d’imprimer, il faut dessiner. Puis graver. Chaque motif Makaan commence dans un carnet à Nantes, puis prend vie à Jaipur, sur un bloc de bois sculpté à la main.
Ce bois, souvent du sheesham local (palissandre indien), est taillé minutieusement pour chaque détail. Une matrice en creux qui imprimera, couleur après couleur, l’empreinte du geste.
Les pigments, la couleur, la patience
Chaque couleur nécessite un bloc différent. Chaque teinte est préparée à la main, à partir de pigments naturels, parfois végétaux.
Les artisans trempent ensuite le bloc dans la couleur, puis le posent sur le tissu, à la main, avec une pression précise. Chaque motif est répété à l’œil, sans machine, sans repère numérique. Juste le regard et l’expérience.
"Les irrégularités ne sont pas des défauts. Elles sont la mémoire du geste"
La confection finale
Une fois imprimé, le tissu devient un gilet, une veste, un foulard. Les pièces sont cousues par petites mains, dans des ateliers à taille humaine.
On ajuste la coupe, on borde les finitions à la main, on vérifie chaque couture. Rien n’est produit en masse. Tout est fait en petite série, avec attention.